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http://wikileaks.org/gifiles/releasedate/2013-02-13-00-insight-carlos-the-jackal-trial-new-source.html
Traducteur : MayyaPERSPECTIVE : Carlos alias Le Chacal – nouvelle source d’information
Date 15-11-2011 15:05:54
De
[email protected]A
[email protected] [email protected]Autres MessageId: <
[email protected]>
En réponse à :
[email protected]TexteDis-moi que nous avons échangé Carlos avec les Grenouilles [les Français, ndt] et laisse-les s’attribuer un peu de mérite pour sa capture. En réalité, une de nos sources mous a indiqué que Le Chacal était à Khartoum, alors nous l'avons capturé pendant qu’il taillait ses rosiers.
Il a aussi été accusé de crimes qu'il n'a vraiment pas commis. Les Grenouilles le voulaient pour le meurtre de deux officiers des renseignements français, que Carlos a vraiment tués à bout portant.
Le 11/15/2011 6h45 Jennifer Richmond a écrit :
TexteSOURCE: Pas de code pour l’instant
ATTRIBUTION: aucune
DESCRIPTION de la SOURCE: Ancient capitaine de gendarmerie américain, travaille actuellement dans la sécurité, à Paris en ce moment pour observer le procès
PUBLICATION: NON, il a insisté sur le fait que cette information NE PEUT être publiée
FIABILITE DE LA SOURCE: essai
CREDIBILITE DE L’INFORMATION: je suppose que c’est bon, observations de première main
TRAITEMENT PARTICULIER: NE PEUT ETRE PUBLIE
CONTRÔLEUR de la SOURCE: Jen
Le 8 novembre 2011Je viens de passer un moment (20 minutes) dans la salle ou se tient le procès de Carlos.
Le procès se tient dans le Palais de Justice de l’Isle de la Cité. C'est le vieux Palais de Justice, un site historique où se trouve également la Cour Suprême française.
Carlos n'a pas l'air très effrayant. Il a un peu de ventre. Je pourrais cetainement m’occuper de lui en tête à tête pendant toute une journée. Je n’aurais certainement aucun problème avec lui. Je lui donnerais peut-être 5 secondes avant que je ne lui écrase la tête plusieurs fois par terre. Il a fait une grève de la faim pendant une semaine. Il a probablement besoin de la continuer pendant un mois de plus.
La salle de tribunal est très ancienne, d’époque. Sur le banc il semble y avoir environ 7 juges qui écoutent quelqu’un faire un commentaire sans fin. A un moment, Carlos a levé les yeux au ciel et a grogné, donc je suppose que c'était un procureur (ou le juge d’instruction) qui lui a lancé une pique.
Maintenant c’est Carlos lui-même qui est assis à l'intérieur de ce qui semble être une boîte en épais plastique Plexiglass pare-balles de la taille d'un banc de tribunal fédéral ( en fait un peu plus grand). À l'intérieur il y a aussi 2 gendarmes assis assez près de lui. J’espère qu’ils ne sont pas armés.
A un moment, il était debout en train de parler à son avocat, qui est également sa femme, à travers une sorte d’hygiaphone sécurisé installé dans la paroi.
Les deux officiers sont restés assis. Je me serais probablement mis debout , au moins pour être sur un pied d’égallité et pour être mobile .
Il y a trois autres gendarmes dans la salle du tribunal. L’un d’eux, (assis), semble contrôler le hall d’entrée de la cour. Les deux autres sont debout, le plus souvent au fond de la salle du tribunal. Tous les trois sont armés. Après, J'ai parlé avec l’un d’eux pendant un quart d’heure. Son anglais était plutôt bon.
Il y a un détecteur de métaux et un portillon avec un scanner à l'entrée principale du tribunal. En fait je suis entré par l’autre côté du bâtiment, par l’entrée utilisée par le public pour aller visiter la Chapelle, également d’époque. Là aussi Il y avait un détecteur de métaux et un scanner. A chaque emplacement il y avait un gendarme au détecteur de métaux et un au scanner. Le gendarme au détecteur de métaux à également un détecteur de métaux manuel de secours.
Il y avait trois gendarmes postés le long de de l’escalier de la salle du tribunal. (De cette position on peut voir l’entrée et les portiques de sécurité). Il n’y a pas de protocole de sécurité mais ils m’ont évalué et m’ont questionné. Ensuite vous montez un escalier et il y a 2 gendarmes (1 seul lorsque je suis parti) avec un détecteur de métaux et un scanner. Ils vous confisquent votre téléphone et vous donnent un reçu pour le récupérer.
Comme aux USA , aucun des filtres de sécurité ne pourraient empécher quelqu’un d’entrer avec des explosifs. Est-ce qu’un appareil photo Kodak jetable pourrait être détecté ? Je me le demande. N'importe quels explosifs passés en contrebande dans le tribunal ne seraient probablement pas assez puissants pour faire sauter Carlos, donc ce ne serait que pour le “geste”.
Tous les WC que j’ai trouvés étaient fermés. Je ne sais pas si c'est parce qu’ils étaient occupés ou bien pour des raisons de sécurité habituelles, ou bien pour des raisons de sécurité dues à la présence de Carlos.
Je vais envoyer quelques photos de l’extérieur. J’aurais pu prendre des photos de
l’intérieur (jusqu’à l’entrée de la salle) mais je ne le savais pas.
Les preuves les plus infamantes contre Carlos proviennent des archives de la STASI. Son avocate va soutenir que ces preuves ne sont pas fiables. Je me demande s'ils vont demander à un ancien de la STASI/HVA [Hauptverwaltung Aufklärung : administration centrale de reconnaissance] de venir témoigner. Les principaux protagonistes sont déjà décédés (je pense à Marcus Wolf, etc).
le 14 novembre 2011
Donc je me suis de nouveau retrouvé dans la salle d’audience du procès de Carlos pendant un moment.
Le Palai de Justice est également un lieu de Paris très visité et donc c’était dificile de ne pas mélanger les deux.
Quelques observations supplémentaires (sécurité et procédure). Cette fois je me suis assis ailleurs et j’avais une meilleure vue sur le devant de la cabine du prisonnier.
D'abord, la sécurité au sujet des armes. Je suis arrivé à peu près 10 minutes avant la fin de la pause déjeuner. Il y avait un gendarme armé d’un pistolet dans la cabine. Un peu plus tard une alarme s’est déclenchée, le signal pour tous de se lever, et les 9 juges sont arrivés et ont pris leurs places. Je pense que c'est un groupe de magistrats criminels [sic]en quelque sorte. Bref, un moment plus tard Carlos est arrivé avec 2 autres gendarmes. Celui déjà dans la cabine était près de la porte, le dos tourné vers Carlos. Les mains non menottées de Carlos sont passées à 45 cm de la crosse du pistolet du premier officier. Je pouvai bien voir qu’un chargeur avait été inséré dans le pistolet. Dans l’ensemble, je pense que ce que j’ai vu indique un niveau de sécurité très faible autour du prisonnier, s’agissant particulièrement d’un terroriste qui purge une condamnation à perpétuité. Je suis pratiquement sûr qu’aucune des personnes qui ont de l’expérience dans le domaine judiciare et sécuritaire qui vont recevoir cet email n’auraient autorisé la présence armes à proximité d'un prisonnier si dangereux. Nous avons des normes et des procédures différentes dans ces situations. Pas la peine de s’étaler.
Quand le bandit Carlos s'est assis, les 3 gendarmes se sont tous assis. Un de chaque côté de lui et celui armé derrière lui. Je suis pratiquement certain que j'ai vu que l'un des autres gendarmes à l'intérieur de la cabine du prisonnier avait aussi un pistolet.
Maintenant quant à la cabine du prisonnier elle-même, de ce nouvel angle, j'ai pu voir que ce n'était vraiement pas du plexiglass massif. (Je suis aussi pratiquement sûr que ce n’est pas du verre pare-balles à cause de l'épaisseur.) "Le verre" était en réalité ouvert à deux emplacements dans la longueur. Chaque ouverture / "fente" avait une largeur d’environ 45 cm sur toute la longueur de la cabine. Une des fentes était aussi haute qu’une personne assise à l'intérieur de la cabine. L’autre ouverture de 45 cm était à peu près la hauteur du visage d’une personne debout. A un moment Carlos s’est levé pour parler à son avocat/femme et ses mains étaient en réalité à l'extérieur de la cabine du prisonnier au niveau de l'ouverture inférieure. J’ai l’impression que quelqu’un pourrait se glisser par une des deux ouvertures (celle du bas étant la plus pratique à cet égard).
A un moment, Carlos, qui est vraiment ventru et rondouillard, s’est mis debout pour dire quelque chose. Comme je ne parle pas français je peux seulement déduire qu’il essayait de comprendre le nom exact de quelqu’un. Un moment plus tard un autre gendarme est sorti d’une pièce à côté (à l’endroit où il y aurait une porte pour une salle de témoins ou de jurés ) avec une personne qui était en fait un témoin. Ce monsieur s'est approché du pupitre, et à ce moment-là le juge principal ( celui avec une robe rouge, et non noire comme les 8 autres) lui a demandé son nom, occupation et adresse. Le monsieur a fourni ces renseignements et ensuite le juge principal a commencé à lui poser des questions, auxquelles le témoin a répondu avec beaucoup plus d’explications comparé à ce qui se passerait dans une salle de tribunal américaine. Ce témoin n'avait pas l’air très futé. Il m'a même semblé qu'il était un peu "flabunged" (un mot Yiddish qui decrit le mieux la situation. Son témoignage m’a paru extrémement important parce que tout le monde dans la salle du tribunal était penché en avant afin de saisir chaque mot. Quand un moment de confusion se produisait, le juge principal semblait pouvoir faire reprendre au témoin le fil de sa pensée. A mon avis le juge avait assez d’information sur le dossier pour savoir de quoi il retournait et donc cela ne m'a pas semblé inopportun et ça a aidé au flot de la conversation.